A la recherche de la trame perdue.

Note : pour comprendre le phénomène d'entrelacement plus en détails, nous vous conseillons la page très technique consacrée au Detramax ou alors l'aide d'une technicienne du Guide de l'Encodage des Vidéastes Amateurs.

La vidéo de base est entrelacée. A l'encodage, souvent les techniciens font tout leur possible pour éliminer les trames... sur une image, seule l'information de mouvement offerte par l'une des 2 trames est conservée. Donc une vidéo qui tourne à 50 trames par seconde finit invariablement sur internet à 25 images par seconde.

L'idée de la technologie "Liquid Video" est de séparer les trames et de les enchaîner avant encodage. Le truc est tout simple et exige un logiciel vidéo paramétrable. L'effet obtenu est une fluidité à toute épreuve dans les mouvements, à la manière de la perception que nous avons d'une image vidéo sur un téléviseur standard.

Le seul bémol est que les trames correspondent physiquement à 2 ensembles géométriques de l'image (la trame inférieure représente l'ensemble des lignes paires et la trame supérieure l'ensemble des lignes impaires), du coup, pour ne pas sentir constamment une oscillation verticale de plus ou moins 1 pixel, l'image doit être réduite à la moitié de sa taille d'origine. Une vidéo de type D1 (comme le DV) donnera donc du 384 x 288, le format d'encodage DMP Web utilisé ici pour vous présenter l'effet Liquid Video. "Liquid" parce que "super-fluide"... On n'a pas trouvé mieux !

LA VIDEO D'ORIGINE

On aurait pu choisir n'importe quoi pour vous présenter l'effet "Liquid Video", du coup on a choisi n'importe quoi. La vidéo qui sert de présentation ici a été tournée le 27 février 2000 juste après le dernier plan réussi de Bob dans son rôle de Philéas Fogg dans L'Invitation Extraordinaire. Vous allez découvrir toute l'équipe qui décompense la fin de tournage... oui, ça se passe aussi comme ça à ZARF !

Le visionnage de la vidéo à 50 images par seconde exige un processeur puissant.